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Voilà
ce qu'on voit lorsqu'on lève le nez et qu'on est à l'intérieur
du donjon. Il ne reste plus aucun étage, le donjon est totalement
creux et les chutes de pierres ont l'air fréquentes, vu la quantité
de gravats sur le sol. Les cheminées super-imposantes restent fixées
au mur, à quelques dizaines de mètres de hauteur... |
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L'escalier qui permet
de monter jusqu'en haut du donjon. Les marches n'inspirent pas toujours
confiance... Des anciennes portes donnaient sur les différents étages
du donjon, mais maintenant tout est barricadé. |
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Un deuxième
escalier, plus petit, mais parfaitement parrallèle et "collé"
au premier. On suppose qu'il devait avoir la même fonction, mais qu'il
était peut-être destiné à d'autres personnes...
Il est presque totalement effondré. |
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En haut du donjon...
bon, OK, pas tout à fait, puisqu'il reste encore de hauts et dangereux
pans de murs en ruine qui montent encore plus (à gauche et au fond
sur la photo). Mais le vide est déjà impressionnant (...à
droite), et la vue excellente. |
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Un des
pans de mur en question. Il y en a trois, on les aperçoit d'un peu
partout en ville. Nous avons fini par en escalader deux, dont celui-ciqui
est le plus haut; mais c'était véritablement très dangereux,
un peu barré: les pierres là haut sont fragiles, absolument
pas fiables, se décrochent ou cassent quand on s'y attend le moins!... |
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Lorsqu'on
arrve en haut de l'escalier, il est possible de faire tout le tour du donjon,
mais il ne vaut mieux pas être sujet au vertige pour pouvoir emprunter
ce passage étroit qui passe le long d'une des façade (celle
qui est tounée vers l'étang de la torche). A droite, le vide. |
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L'ancien chemin
des gardes du chateau. Au fond du couloir, une ouverture permet d'accéder
sur le haut des remparts qui se trouvent au milieu de l'enceinte du chateau,
là où une tour fut autrefois détruite par les Français. |
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Il y a beaucoup
d'appartements abandonnés comme celui-ci dans le château, dans
lesquels vivaient des locataires il n'y a encore (apparement) pas si longtemps. |
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Une échelle antique
(pas question de se trouver à deux en même temps sur cette
saloperie vermoulue!), qui mène à un vieux grenier, bien
plus antique encore.
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Le "vieux grenier",
qui semble bien avoir été habité dans un passé
bien lointain (on espère!), puisqu'on y trouve une cheminée
et un ancêtre de lavabo. Le plancher est un vrai gruyère, nous
ne nous sommes pas trop éloignés de la vieille échelle
qui nous paraissait très sûre, d'un coup :-)... |
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Détail sur la charpente
du "vieux grenier". On peut parier qu'un de ces jours -mais
dans pas trop longtemps- ça va s'écrouler tout seul! Reste
à attendre...
>>>note: et le
pari était presque gagné!!! ...lis plutôt la suite:
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Sur
le point culminant! On y trouve une vieille embase métallique pour
fixer un mât, sans doute y avait-il un drapeau Français ici
autrefois. |
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Face au château renaissance.
Notez les claquettes aux pieds...
le détail qui ferait hurler tout prof d'escalade :-)
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Confortablement
installés, le vide est partout autour! ...mais sur un mur d'environ
1m50 de large on ne se sentait pas en danger. |
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L'intérieur
du donjon, vu de tout là haut. |
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Une
belle vue sur le centre ville. |
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Les
tours jumelles. |
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Le lever du soleil!
Trop beau... àpartir de là, on s'est dit qu'on ne se déciderait
à partir que quand on viendrait nous chercher... |
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Hum.... par contre on commençait
sérieusement à manquer d'eau!
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Morvache expliquant aux deux
policiers venus nous chercher (avec le gardien du château!) qu'on
va descendre, oui oui, mais qu'on doit d'abord tout ranger dans nos sacs,
prendre une dernière photo... celle ci, donc!
...dommage qu'eux n'aient pas
accepté d'être pris en photo! La suite?... Ils nous ont remis
aux gendarmes... et, heu, bon, voilà...
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2005: La toiture
d'une ancienne bâtisse du château (le "vieux grenier"),
devenue dangereuse, doit être totalement détruite et reconstruite
à neuf. Pour protéger le bâtiment de la pluie pendant
les travaux, sa partie supérieure est entièrement recouverte
d'un immense -et affreux- tas de tôles et d'échafaudages. On
était curieux de savoir de quoi ça avait l'air là-dessous!
En plus au même moment, la chapelle et ses alentours sont en pleines
fouilles... intéressant tout ça?
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Dans les fouilles,
qui descendent assez profond, on découvre une porte jusque-là
totalement recouverte, qui mène de l'autre côté des
remparts, ainsi que des escaliers... On se prend à rêver de
trouver des entrées de souterrains, mais non! Elles sont toutes comblées,
même si les souterrains sont toujours là. |
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Toujours grâce aux fouilles,
sous le bâtiment en rénovation que nous connaissions pourtant
bien (...il contenait, entre autres, des archives de la sous-préfecture...
y rentrer fut un jeu d'enfant...) on découvre une sorte de cave!
On sentait bien qu'il y avait du creux sous nos pas quand on marchait
dans les archives... c'était ça!
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Dans la cave, nous
trouvons quatre très vieux boulets de canons totalement rongés
et déformés par la rouille, qui on dû être déterrés
dans les fouilles. |
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Nous voici dans
le bâtiment en rénovation. L'échelle qui mène
au vieux grenier est désormais tellement instable... qu'on ose à
peine se trouver en dessous! On passera donc au niveau supérieur
par les échafaudages. |
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Et nous voici sous
le "tas de tôles". Etrange sensation d'être à
la fois sur un château et sous un grand hangar, on ne
reconnaît plus rien! |
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Le toit en rénovation.
Toute la charpente a été retirée. |
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Rudi Droïd
inspectant les lieux avant de continuer à grimper sur les échafaudages. |
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Et nous voici enfin au sommet.
Ouf, ça mérite bien quelques photos souvenir rigolotes comme
celle ci... Yo Mr
K!!
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...ou celle-ci! Yo Rudi
Droïd!!
Hélas pas moyen d'aller
plus haut, nous aurions pourtant aimé aller au dessus du toit de
tôle, mais aucun accès n'a été prévu
pour ça. Et comme nous n'avons pas amené le matériel
d'escalade...
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Nous avons pris
soin de laisser une petite signature du SIC... Qui l'a déjà
remarquée? |